Pataphonia – La Petite Musique des Choses

Quinze titres de musique originale, acoustique et imagée, oscillant entre sonorités folk, classiques et jazz… Des formes  rythmiques résolument traditionnelles : valse, tango, polka, ragtime, cakewalk, mais aussi quelques élucubrations plus fantasques. Des évocations de la musique de film ou de cirque, des réminiscences de Nino Rota  ou de Jacques Tati…Les instruments traditionnels (tuba, violon et clavier) offrent ici un écrin sonore pour accueillir et dialoguer avec les instruments inventés. Il y a de la place pour tous dans cette partition…

Des petites musiques graves et légères, à l’image de la vie et du temps qui passe. Certaines mélodies sont nées en 2020, véritables antidotes à la période de confinement. A déguster en concert, à écouter en pédalant ou en s’endormant,  à siffloter sous la douche ou à danser dans le salon. Sans oublier  d’aller sonner chez son voisin pour lui faire écouter…

Par rapport aux créations précédentes de Max Vandervorst,  cet album propose un retour aux sources de la lutherie sauvage, mettant à l’honneur l’objet sonore plutôt que l’instrument inventé. Ces dernières décennies (et l’Internet !)  nous ont démontré qu’il était relativement aisé d’élaborer une flûte, une guitare et un tambour au départ de n’importe quel tube, caisse de résonnance ou support de membrane. A contre-courant d’une mode devenue internationale,  PATAPHONIA propose de recentrer l’écoute sur l’objet sonore en tant que tel, à travers des gammes de sons différents, fers à repasser, cailloux, boîtes de conserves, bouteilles et surtout une formidable collection d’objets hétéroclites dans lequel chaque « note » produit une hauteur précise, mais avec un timbre différent. Et ensuite de resituer ces sons peu tempérés dans un contexte de musique acoustique plus élargi que celui des instruments «home made ».

Musiciens

  • Aurélie Goudaer : violon
  • Michel Massot : sousaphone et euphonium (Tuba)
  • Stephan Pougin : percussions pataphoniques (clavier d’ordinateur, cuillers, chaise musicale à peau, pot à moutarde ancienne, sabots de bois, caisse claire, boîte de sardines, raquettes de tennis, grosse caisse en carton, triangle…
  • Max Vandervorst : lutherie sauvage mélodique et compositions. Scoutophone, conservatoire, bouteillophone du bordelais, fers à repasser, cailloux, claxons, violon à clou, bouteilles en plastique, aéropercutophone PVC, carillon de sonnettes de vélo, cloutophone, violon à clous, trombone PVC , piano jouet, clavier d’objets hétéroclytes, bouteilles soufflées, lapin Duracell, objets et bruits divers. Guitare, charango, ukulélé, cigare box, clarinette basse.
  • Frank Wuyts : claviers, mélodica, accordéon
  • Prise de son et layout: eRno le mentholé
  • Mixage et mastering: Jean-François Hustin
  • Label: Homerecords

La presse

« Cet album est amusant. On ressent immédiatement le plaisir qu’ont eu les musiciens à participer à ce qu’on ne peut qu’appeler qu’une grande fête à tous les instruments, y compris les inventions de Max Vandervorst.Mais cette grand fête harmonieuse, sophistiquée, pas seulement agréable : belle. Max, compositeur et artiste de la lutherie sauvage s’est entouré d’excellents musiciens : Aurélie Goudaer au violon, Michel Massot au tuba, Stephan Pougin aux percussions, Frank Wuyts aux claviers. Et de tango en java, de polka de bombay en rag, de valse en cakewalk et de salsa en tarentelle, la musique se développe et s’accroche à nos oreilles. Rien n’est mieux que de voir Max and Co en concert, évidemment, mais ce disque vous le rappellera et ce sera bon »
Note du MAD : ****
Le Soir (MAD) Jean-Claude Van Troyen 5-10-2020

« Max Vandervorst : la lutherie sauvage pour sortir de nos cages
Max Vandervorst le répète à qui veut l’entendre : « On ne sauvera pas la planète en tapant sur des boites de conserve ». Et il a raison. Puisqu’on en parle, d’ailleurs, autant l’avouer : personne ne sauvera la planète du principal danger qui la menace, l’expansion du soleil lorsque celui-ci aura épuisé tout son hydrogène. Une précision : cela n’arrivera que dans 4 milliards d’années. En attendant, c’est surtout de l’avenir de l’humanité et des plantes et animaux qui lui sont chers qu’il faut s’inquiéter. Mais, là non plus, nul sauveur n’est attendu. A problèmes globaux (réchauffement, effondrement de la biodiversité, pénuries…), réponses collectives (évolution des imaginaires, changements de gouvernance, sobriété, solidarité…).
Bref… Max Vandervorst ne sauve pas la planète mais tape sur des boites de conserve. Et souffle dans des arrosoirs. Et ne s’assied jamais sur sa chaise musicale, un meuble dont l’assise a été remplacée par une peau tendue… Sur son nouvel album, Pataphonia, l’inépuisable belge se fait accompagner par quelques musiciens amis (Aurélie Goudaer, Michel Massot, Stephan Pougin et Franck Wuyts) mais joue à lui seul d’une charretée entière d’instruments de son invention, de l’aéropercutophone (des tubes plastiques percutés par des tongs) au scoutophone (des gourdes accordées), en passant par des raquettes de tennis préparées (avec du scotch).
Le résultat est une emballante collection de courtes pièces, un joyeux bric-à-brac qui semble collecté sur tous les continents. Polkas, tangos et javas y passent de bras en bras. Très vite, comme chez Pascal Comelade, le cousin catalan du pataphoniste d’outre-Quiévrain, le rire cède la place à l’émotion et l’auditeur – notamment sur l’aventureux Tango verde – oublie qu’il entend des fers à repasser et des bouteilles de Spa, une eau minérale belge.
Pourquoi alors parler de sauver la planète ? Parce que Max Vandervorst a la réputation d’être un champion de l’écologie et que, même si elle l’agace un peu, cette réputation n’est pas totalement infondée. Pionnier de la lutherie sauvage, cette indiscipline qui consiste à transformer en instrument ce qui passe à portée de main, il est l’auteur de livres sur la question qui ont convaincu de nombreux musiciens – comme récemment LeChapus – à s’aventurer à sa suite dans d’amusantes expériences de recyclage. Les spectateurs de ses concerts d’aspirateur ou de clous portent ensuite un nouveau regard sur les objets du quotidien. Soudain, tout semble promettre de douces mélodies. A quoi bon accumuler quand si peu suffit à être heureux ? Pourquoi ne chercher l’harmonie autour de nous, plutôt que là où les marchands la mettent en conserve ? A défaut d’apporter des solutions à tous les problèmes de l’humanité, Max Vandervorst contribue à nous libérer les oreilles. Merci Max ! »
4’33 magazine – François Mauger – (12-10-2022)

« Max-le-fantaisiste pousse la porte de l’art
Le mélomane peut compter sur la fantaisie teintée de nostalgie de Max Vandervorst pour passer un bon moment avec le nouveau CD Pataphonia.
Dix ou douze notes suffisent. Nous voici baignant, grâce au nouveau CD de Max Vandervorst, dans une musique tantôt amusante, tantôt nostalgique, toujours en accord avec des objets abandonnés qui reprennent vie grâce à la fantaisie de l’artiste. Ce dernier aime changer d’instrument et passe volontiers des bouteilles en plastique ou en verre aux gourdes métalliques, des boîtes de conserve aux fers à repasser, et des lapins Duracell à la vaisselle la plus ordinaire pour habiller de sons les valses, les tangos ou les polkas de vagues réminiscences de l’enfance ou de souvenirs plus précis.(…).
Une musicothérapie salutaire pour qui a gardé le goût d’une nostalgie sans mélancolie. »
L’Avenir, Marc Welsch 6-10-2022

« Un album de Max Vandervorst, c’est quelque chose ! Et quand il le joue sur scène, ça vaut le déplacement ! »
Jazzmania Jean-Pierre Goffin 5-10-2022
« IL suffit de glisser le CD dans le lecteur, et cela s’enchaîne et se passe très agréablement. PATAPHONIA, c’est l’art de la musique et c’est l’art de faire sourire le public. Rien que pour cela, cela vaut déjà un lingot d’or »
Le monde est un village (RTBF la1ère) – Didier Melon (4-10-2022)

« Certains font de la musique avec des légumes, parfois grosses, Max Vandervorst, l’homme de Spa qui enchantait les bouteilles de cette eau, fait sortir des notes et carrément des mélodies d’objets du quotidien rehaussés (bouteillophone du Bordelais, violon à clous…) plutôt que mis au rebu, et dont il fait un rébus musical.
Vingt ans après un premier opus, voici que ce mélomane du bric-à-brac, ce chef du fauteuil d’orchestre, de la chaise vraiment musicale, signe un deuxième CD «instruments et mental» intitulé «Pataphonia, la petite musique des choses», migrant de la valse au tango en passant par la polka, et aux titres («Valse naïve», «Java bruitiste»…) que ne renierait pas Érik Satie. Un nouveau disque issu de sa «lutherie sauvage», véritable OVNI, objet valsant non identifié… »
Note de l’écho : ***
L’Echo, Bernard Roisin (08-10-2022)

« Rien de pareil, nulle part ailleurs, pas même sur Mars. Comme un dîner entre Tati et Nino Rota autour d’une table dessinée par Osvaldo Cavandoli (La Linea). Car sur la planète Pataphonia, il y a le génie espiègle et protéiforme de Max Vandervorst, le grand mage de la lutherie sauvage, le belgopataphon du recyclage, le maraud, l’enfant aux cheveux blancs qui depuis plus de 40 ans consacre son talent à inscrire au rayon des instruments de musique des clés à molettes, des fers à repasser, des tuyaux en PVC, des cochons qui font pouet pour en sortir des mélodies increvables, des mélopées circassiennes, des musiques de la vie simple, aigre-douce et folle, mais avec des timbres et des sonorités inouïes qui changent l’ouïe. Pataphonia – La petite musique des choses, c’est de la ligne claire, c’est comme le dit très justement Daniel Sotiaux un « voyage loin du tumulte du monde ». Faites comme nous, échangez tous les World Music Charts contre un tonnelet de Pataphonia. Mettez du coquelicot, du beurre et de la fantaisie ici et là. Puis jetez vos business plans et vos agendas ».
eRno le Mentholé – Homerecords (septembre 2022)

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